Vorane Al'Carn Admin
Nombre de messages : 52 Pouvoirs : puissants pouvoirs psychiques, tout ce qui touche a l'Esprit Emploi : Membre du Grand Conseil, co-directrice de l'Académie Race : Alfirn Date d'inscription : 22/09/2006
| Sujet: Parcours les flaques Lun 1 Oct - 20:32 | |
| Les pas lourds et décidés de Vorane s'enfonçaient un peu dans la terre humide que la pluie avait battue durant des heures quelques temps auparavant. Le ciel était toujours aussi noir et en colère, manifestant sa contrariété par de violents éclairs et des grondements a en faire trembler les habitations. L'Alfirn évitait avec souplesse les nombreuses flaques d'eau boueuses qui se posaient sur son chemin dans l'étoite ruelle qu'elle arpentait. Elle avait en main une curieuse arme alliant la forme d'une épée a deux main et une hache de combat semblant fabriquée dans de l'ivoire. Sur le manche était gravé la marque de fabriquation de sa tribue. Sa tenue légère contrastait avec le mauvais temps comme l'horreur dans ses yeux contrastait avec son allure droite. Tous ses sens étaient en alerte, et ses yeux gris parcouraient les toits anxieusement. Elle ne se sentait pas épiée, elle l'était. Et elle savait par qui. La voix de Farah résonnait dans sa tête :
*Cours pour ta vie ! Vite ! Ou fait face et détruit le une fois pour toute...qu'on en finisse !*
Alors que ces derniers mots parvenaient a peine a elle, Vorane détecta une forme dangereuse sur un toit à son flanc droit dans une flaque qui indiquait peut-être la fin. Elle fit volte-face, l'arme devant elle. Une masse de forme humaine se jeta sur elle et la percuta violemment. Elle n'eut même pas le temps de voir l'affreuse face de cette créature. Son souffle se fit court comme elle recevait un coup a l'estomac. Elle entendit ses propres os craquer, a moins que c'était les siens ? Elle sentit le contact visqueux de la boue sur son corps. Sa vision se brouilla dangereusement, ses poumons lui brulaient comme elle n'arrivait pas a se débarrasser du poids qui la plaquait au sol. Elle n'arrivait pas a retirer les griffes sales plantées dans sa cuisse. Dans sa détresse, l'Alfirn entendit un bruit de pas sourd et entrevit une grosse botte noire du coin de l'oeil avant que le cri de Farah ne mobilise toutes ses préoccupations. | |
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